Cette semaine, j’ai été émue aux larmes par ..
Mardi, j’ai passé la journée avec mon homme à Nice. Nous avons admiré la vue de la promenade des Anglais du haut des jardins. Nous avons flâné dans les petites rues sinueuses et pris 1 ou 2 apéros en regardant les gens déambuler. Cela sentait les vacances, la lenteur, le fou rire en famille ou entre amis. Je me souviens des couples habillés de la même façon, des enfants le visage plein de crème glacée, des touristes rouges coups de soleil et aussi de nos voisins de terrasse, des locaux baba cool. Ce matin, prennent-ils un café?
Juste avant de savoir pour l’attentat, ma fille me racontait que « Le monsieur dans le film avait été méchant avec sa femme », elle ne comprenait pas… Je lui ai répondu que oui, il y a des gens méchants. Elle le sait cela, alors elle m’a regardé l’air grave, «… mais même avec leur femme, leur amoureuse? » Oui. Il a bien fallu que je dise oui.
Aujourd’hui, il devait y avoir un bal sur la plage et des feux d’artifice. Parce que les Français aiment la vie et la fête, alors le 14 juillet, cela se poursuit le 15. Il n’y aura probablement pas de festivités. Je vais devoir lui expliquer. Quels mots? Comment?
Plus que jamais, je crois que nous n’avons qu’une seule option : faire la paix en soi, et autour de soi. Si l’on veut changer le monde, commençons par le faire dans nos familles, nos coeurs.
J’ai beaucoup de peine ce matin. Et, je vais continuer : me faire un devoir de célébrer la vie. Ce midi, on va trinquer (au rosé), à la vie qui continue, à l’amour et l’espoir.
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