Cette semaine, j’ai été émue aux larmes par ..
Depuis un mois, je suis confiée avec ma pré-ado et mon chat. Hier matin, envahie dans mon lit, je me suis fait la réflexion, que j’avais la chance d’être encabanée avec mes deux colleuses.
Imaginez ceux et celles qui sont confinés seuls. Plus de toucher. Ne serait-ce qu’une main sur l’épaule, une accolade ou une caresses dans les cheveux. L’être humain en a tellement besoin.
À défaut d’être touché physiquement, on peut encore être touché droit au coeur. En ces temps de turbulences, l’humain nous en fait voir de toutes les couleurs. Je pense à certains qui tentent d’en profiter pour abuser, mais il y a aussi tous les autres qui font des gestes aux services des humains. SVP, partagez-moi vos coups de coeur!
Ne sous-estimons pas non plus le deuil, les deuils collectifs qu’on vit en simultanés. Je pense aux amoureux confinés séparément, le deuil d’exercer sa passion, son métier, la nostalgie des fous rires au bureau, le mirage de prendre un café sur une terrasse bondée d’inconnus ou de danser dans une foule ultra dense.
Et, il y a ceux qui se sont divorcés récemment, ou qui ont perdu un être cher, ceux qui sont sans le sous… Oui, il y a toujours pire!
Pas le droit de me plaindre. Je l’entends tous les jours… Chaque émotion est réelle et valable. Oui, c’est bien de relativiser, mais donnez vous donc la permission de vivre l’émotion telle qu’elle est. C’est comme la météo, s’il pleut, faut faire avec et laisser passer. Tout passe.
Une chose en terminant, un rappel, oui nous sommes tous dans la même chaloupe. Même ceux qui ont l’air « on top of everything ». Même eux. Je vous invite à prendre un recul pour l’observer et d’accepter votre processus.
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